In memoriam Noël Rixhon
Jubilation Noël Rixhon « Nous retournerons tous dans l’état où nous étions auparavant de naître ou auparavant que d’être, et comme il est sûr que pour lors nous ne pensions à rien et que nous n’étions rien, de même aussi il est sûr qu’après la mort nous ne penserons plus à rien, nous ne sentirons plus rien et nous n’imaginerons plus rien »1.
Mais bon dieu, faites les taire ! par Jean-François Jacobs
Politique et religion. Illusions, déraisons et discussions par Patrice DARTEVELLE
Sur le thème "politique et religion", dans l'Europe entière tout est dominé par la présence nouvelle de l'islam sur le Vieux continent -même des auteurs américains passablement déconcertés en sont préoccupés- et l'incendie croissant au Moyen Orient.
Une approche inhabituelle « neuroscientifique » du phénomène religieux ?
Le point de vue des scientifiques : Le scientisme n'a plus cours depuis longtemps. Il n'est donc pas question, comme l'aurait sans doute fait en son temps le moine Guillaume d'Occam (1285-1347), de vouloir simplifier ou réduire l’infinie complexité du psychisme humain à des « mécanismes » psycho-neuro-physio-génético-éducatifs et culturels. D'autant moins du fait de la complexité inimaginable du fonctionnement cérébral humain, et a fortiori lorsqu'on tente de comprendre le phénomène religieux qui échappe à l'expérimentation scientifique. Certains scientifiques, agnostiques, déistes ou athées, ont néanmoins contribué peu ou prou à l'approche neuro-biologique de la foi, par exemple Henri Laborit, Antonio Damasio, Jean-Pierre Changeux, et surtout Patrick Jean-Baptiste. D’autres par contre, par exemple Jean-Didier Vincent, Pascal Boyer ou Richard Dawkins, sont plus réticents à proposer une hypothèse explicative quant à l'origine de la foi et à sa persistance.