Du bon ou du mauvais usage du mesliérisme
Cette réflexion sur ce que nous retenons ou faisons du message d’un penseur m’est venue à la suite de la lecture du petit opuscule que Marcel Sylvestre vient de consacrer à Jean Meslier, le « bon curé Meslier », athée et matérialiste,
Peinture pointilliste d’un anticléricalisme villageois haut-alpin
Des historiens peuvent être chanceux. Ou plutôt, il en est qui ne laissent pas passer leur chance et arrivent à extraire un trésor d’informations inédites d’un événement improbable, d’un hasard de la vie. Jacques-Olivier Boudon fait partie de ces obstinés
« Unissez-vous donc, peuples ! » Le curé Jean Meslier, précurseur de Karl Marx
Jean Meslier est un des précurseurs les moins connus du marxisme. Il est pourtant plus d’un siècle avant Engels et Marx – c’est-à-dire avant la Révolution française et la révolution industrielle, avant le triomphe de la bourgeoisie et la formation
Créer ou supprimer une période de l’histoire, comment et pourquoi? par Patrice Dartevelle
Un débat d'historiens sur l'interprétation d'une période de l'histoire peut sembler oiseux à certains. Ce doit être pire s'il s'agit de la périodisation de l'histoire. Pourtant ces questions semblent d'actualité et manifester à travers elles des enjeux idéologiques qui ne sont pas de pure forme. En récrivant l'histoire, c'est bien entendu du présent qu'on parle, ce qui n'est pas sans danger. Examinons deux ouvrages récents, révélateurs à ce propos.