Du malheur de mêler Dieu aux affaires humaines
Propos recueillis par Pierre Gillis Jacques Aron est un être humain protéiforme : architecte, artiste, enseignant, essayiste. Il met d’ailleurs les points sur les i dans une auto-présentation de 2015 : « Quiconque écrit ou s’adonne à une activité créatrice, qu’elle soit littéraire, philosophique, historique,
Curé le jour, athée la nuit ! Le curé Meslier à Avignon… Grâce à vous ?
On se plaint, souvent à raison, que les athées n'ont pas droit au chapitre, que nos idées ne sont pas assez débattues sur la place publique
« Unissez-vous donc, peuples ! » Le curé Jean Meslier, précurseur de Karl Marx
Jean Meslier est un des précurseurs les moins connus du marxisme. Il est pourtant plus d’un siècle avant Engels et Marx – c’est-à-dire avant la Révolution française et la révolution industrielle, avant le triomphe de la bourgeoisie et la formation
Merci à Patrick Tort : il a raison
"Aucun scientifique rigoureux ne contestera le fait que la vie soit une possibilité réalisée de la matière – matière qu’il devient dès lors absurde de considérer comme essentiellement ou primitivement non vivante." - Patrick Tort La thèse mise en exergue risque de
Créer ou supprimer une période de l’histoire, comment et pourquoi? par Patrice Dartevelle
Un débat d'historiens sur l'interprétation d'une période de l'histoire peut sembler oiseux à certains. Ce doit être pire s'il s'agit de la périodisation de l'histoire. Pourtant ces questions semblent d'actualité et manifester à travers elles des enjeux idéologiques qui ne sont pas de pure forme. En récrivant l'histoire, c'est bien entendu du présent qu'on parle, ce qui n'est pas sans danger. Examinons deux ouvrages récents, révélateurs à ce propos.
ATHÉISME – AGNOSTICISME – MATÉRIALISME par Noël Rixhon
Dieu n’est pas « Dieu », ce n’est qu’une idée qui prend toutes sortes de sens et de formes. Depuis 100.000 ans, depuis que la conscience humaine a commencé à émerger, cette idée a traversé les âges sans qu’elle n’ait jamais désigné aucune réalité objective ni objectivable, c’est-à-dire indiscutablement visible, audible, perceptible… par n’importe qui. Durant tout ce temps, si un ou des dieux avaient réellement existé, ça se saurait ! Qu’avons-nous à faire dès lors de ce qui ne demeure qu’une idée, qui n’engage à rien, ne mène à rien ! Sauf à se complaire dans un doute sans issue possible, parfaitement inutile et dépassé, ou à alimenter un certain jeu intellectuel, métaphysique, est-il bien raisonnable de s’y accrocher obstinément, voire désespérément ? Ne serait-on pas alors inconsciemment prisonnier du fantasme d’éternité qui taraude les humains, donne lieu à des rêveries surnaturelles, prises finalement comme réalité et enfin comme vérité ?