La Confession radioactive de Marie Curie
Marco Valdo M.I.
Dans cette Confession radioactive[1], comme dans les précédentes entrevues fictives [2], un Inquisiteur tente de cerner l’athéisme de l’impétrante ; c’est le métier d’Inquisiteur de faire parler les suspectes et les suspects d’hérésie – « Parlez, parlez, nous avons les moyens de vous faire parler »[3]. On trouve face à l’enquêteur Juste Pape, la suspecte Marie Curie, née à Varsovie, en Pologne, alors sous domination russe, connue comme chimiste et physicienne. Pour constituer son dossier, l’Inquisiteur se réfère à la biographie[4] ainsi qu’à d’autres sources[5].
Bonjour, Madame Curie. Je suis Juste Pape, enquêteur de l’Ovraar [6] en mission spéciale. Je voudrais tout d’abord m’assurer que vous êtes bien Marie Skłodowska-Curie, née le 7 novembre 1867 à Varsovie (en Pologne) et morte le 4 juillet 1934, à Passy (Haute-Savoie – France).
Oui, je suis Marie Skłodowska-Curie, ou simplement Marie Curie, née Marya Salomea Skłodowska, le 7 novembre 1867 à Varsovie (royaume de Pologne, sous domination russe) et morte le 4 juillet 1934 à Passy, au sanatorium de Sancellemoz (Haute-Savoie), physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française par mon mariage avec le physicien Pierre Curie en 1895. Je suis la cadette de cinq enfants. Nous étions quatre filles : Zofia, Bronislawa, Helena et moi et un seul garçon : Jozef.
Est-ce bien vous, Madame Curie, qui avez obtenu pour vos recherches deux prix Nobel ?
Oui, mais il faut préciser les choses. En 1903, avec Pierre Curie, mon mari, nous avons obtenu ensemble le prix Nobel de physique pour nos travaux sur les radiations : un prix qui fut partagé avec le physicien Henri Becquerel. En 1911, j’ai reçu le prix Nobel de chimie pour mes travaux sur le polonium et le radium. Ce qui fait que je suis la première femme à avoir été honorée du prix Nobel et jusqu’aujourd’hui, la seule femme à en avoir reçu deux et qui plus est, la seule personne à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques distincts : la physique et la chimie.
Finalement, vous êtes née en Pologne ou dans l’Empire russe ?
Je suis née dans le royaume de Pologne qui était, comme d’autres fois dans son Histoire, sous domination russe. C’est un des grands drames de la Pologne d’être régulièrement envahie par les uns ou par les autres. Donc, permettez-moi un peu d’humour. Je suis venue au monde sous le règne du célèbre Roi Ubu et comme lui, je dirais en Pologne, c’est-à-dire nulle part[7]. C’est du moins l’impression que les gens avaient de notre pays : un nulle part, mais c’est archi-faux. Sous cette apparence de néant, il y avait un monde très civilisé, très éduqué, très cultivé et très résistant face à l’impérialisme russe et à la politique de russification du pays et de ses populations ; c’est de cette Pologne-là que je suis issue. Le russe était obligatoire et le polonais interdit d’usage public ; à la maison, on parlait polonais et maman et papa nous faisaient connaître les contes et les poètes polonais. À l’école, on suivait un programme polonais clandestin : ces « études germaniques » enseignaient la littérature polonaise et la « biologie » enseignait l’histoire de la Pologne – le tout en polonais.
Je comprends l’importance de tout ça, mais ma mission consiste essentiellement à examiner votre rapport à la religion, à la foi et à Dieu.
Certainement. Tout d’abord, pour ce qui est de la religion, elle était intrinsèquement liée à la nationalité polonaise, donc catholique, et à la forte résistance à tout ce qui était russe ou lié à la Russie, laquelle en matière religieuse était orthodoxe. Comme Polonais, on était forcément catholique. Dans ce débat, Dieu se trouvait au deuxième plan puisque s’il y avait deux religions, elles étaient toutes deux chrétiennes et elles avaient le même Dieu. Quant à la foi et à la croyance, ce sont des choses qui mettent en jeu des sentiments, qui génèrent d’autres engagements plus individuels, plus personnels et, comme vous le savez, pas nécessairement toujours très profonds, ni très sincères, ni très effectifs.
Justement, vous étiez catholique, mais concrètement, aviez-vous une pratique religieuse ?
Bien sûr, dans ma jeunesse, en Pologne, j’étais une catholique fervente. Avec ma cousine Henrietta, on allait tous les dimanches à l’église, on connaissait parfaitement notre catéchisme et on a fait notre communion ensemble. Chaque soir, il y avait la prière. Je priais beaucoup pour ma mère tuberculeuse. Sa mort, quand j’avais dix ans, m’a plongée dans une longue dépression jusqu’à mes seize ans où on m’envoya me reposer un an à la campagne dans la partie austro-hongroise de la Pologne. Lors de ce séjour, je me suis beaucoup amusée : on était tout un groupe de jeunes et on allait ensemble à la messe le dimanche pour rencontrer les deux jeunes curés, des personnages très drôles. C’était la fête et le carnaval et la danse, c’était ma jeunesse et je l’ai aimée follement. Croyez-moi, il est bon d’avoir vécu un été aussi fou dans sa vie.
Oui, j’imagine, il faut bien que jeunesse se passe. Mais ensuite ?
Holà, pas si vite ! Monsieur l’Inquisiteur. Mes parents étaient des enseignants ; maman était institutrice ; papa enseignait les mathématiques et la physique et son esprit diffusait chez nous une ambiance où les sciences et la rationalité scientifique occupaient une place très importante, d’autant qu’à ce moment soufflait sur la Pologne clandestine un vent de positivisme. Ainsi nous, mes sœurs et moi, on voulait faire des études, continuer à apprendre. À Varsovie, on suivait les cours de l’« Université Volante » clandestine et pour les femmes du peuple, on organisait des lectures polonaises qui avaient pas mal de succès en ces temps où il n’y avait ni radio, ni télévision et où l’illettrisme était fort répandu. Comme faire des études supérieures était interdit aux femmes, la seule possibilité était de partir à l’étranger. Dans la famille, nous parlions français et pour nous, au-delà de l’horizon, il y avait la France et Paris, où vivaient les exilés politiques polonais. Ma sœur aînée Bronia m’y précéda pour y faire des études de médecine ; je l’ai rejointe quelques années plus tard. En attendant de pouvoir aller étudier à Paris, j’ai exercé dans la campagne polonaise les fonctions d’institutrice dans une famille fortunée – une anecdote à ce sujet qui pourrait vous intéresser : la vieille Nania racontait au petit Stas de trois ans et demi que Dieu était partout et le petit de répondre : « Est-ce qu’il va m’attraper ? Est-ce qu’il va me mordre ? » – et j’ai passé ainsi trois ans au milieu des betteraves, où j’ai tout appris sur l’industrie sucrière et je me suis initiée à la chimie. En parallèle, j’organisais des cours pour les enfants de paysans. Pour la religion, ma conduite était exemplaire, j’allais à l’église chaque dimanche et aux fêtes.
Dites-moi, Madame Curie, comment ont évolué votre foi et votre attachement à Dieu et à la religion ?
Je me souviens très bien du moment où j’ai rompu avec Dieu et la religion ; j’étais encore en Pologne. Suite à la mort de ma mère en 1878, la réalité de la condition humaine m’est clairement apparue : ni Dieu, ni salut ne se cachent dans le néant. C’est alors que j’ai abandonné la religion, Dieu et la foi.
À partir de là, quelle a été votre vie ?
Poussée par ma volonté, comme aussi ma sœur m’incitait à la rejoindre pour suivre les cours de la Sorbonne et obtenir une licence en sciences, j’avais pris la décision de partir en France. En quittant la Pologne, j’ai laissé Mania, qui était mon petit nom familier, et je suis devenue Marie pour le reste de ma vie. J’ai laissé Mania imprégnée de religion catholique, qui se souvenait d’avoir été quelque temps avant encore croyante et adonnée aux rites et j’ai trouvé Marie, femme de raison, de sciences et sans Dieu. C’est l’époque où la France laïcise son enseignement et où mon esprit acharné se voue à la science. C’est ainsi que s’est creusé plus encore le gouffre avec la religion et où je me suis détachée de Dieu.
Donc, vous avez poursuivi votre vie en France.
Venant de ma Pologne catholique, je suis arrivée en France à 23 ans pour m’immerger dans l’océan de la science et de la raison. J’ai rencontré le physicien Pierre Curie et nous nous sommes mariés en 1895 à la mairie de Sceaux, sans cérémonie religieuse. Du reste, Pierre était libre-penseur comme son père, un homme à l’esprit ouvert et moi, j’avais depuis longtemps arrêté de pratiquer la religion catholique de mon enfance. C’était un mariage simple, sans tralala, même pas un échange d’anneaux. Pas de costume spécial pour Pierre, pas de robe de mariée pour moi. Pas de photo non plus, juste un acte civil. Mon père était venu de Varsovie avec une de mes sœurs ; il y eut un dîner, une partie de boules et ensuite, Pierre et moi, on partit pour notre voyage de noces faire un périple à bicyclette dans la région proche de l’Île-de-France. Ce fut un mariage heureux : nous partagions tout de nos jours et de nos nuits : la vie intime, mais aussi, notre passion pour les sciences, nos travaux, notre goût de la nature, des longues promenades à pied ou à bicyclette ; de plus, on travaillait ensemble et nous nous sentions très heureux. Entretemps, on avait eu la joie de voir venir au monde notre fille Irène, qui m’accompagnera tout au long de ma vie et prolongera notre engagement scientifique ; puis de sa cadette, Ève, musicienne, écrivaine, journaliste, la seule à déroger à notre tradition scientifique.
Quant à la science, les sciences, les prix Nobel, l’uranium, le polonium, le radium, la radioactivité et toutes ces sortes de choses que nous avons élaborées en commun avec Pierre, tout cela faisait partie de notre univers. Pour les détails de ces travaux, je vous renvoie aux ouvrages qui y sont consacrés.
Du jour du mariage le 26 juillet 1895, durant quasiment onze ans, jusqu’à sa mort en 1906, rien n’est venu nous séparer, Pierre et moi. Cependant, à sa mort tragique, malgré l’immense détresse que j’ai ressentie, je n’ai pas eu ne fût-ce que l’idée d’en appeler à Dieu. Avant de poursuivre, laissez-moi vous conter une anecdote qui m’a bien fait rire et qui vous donnera une idée de l’orientation d’esprit de Pierre, que je partageais entièrement. Au moment de la séparation de l’Église et de l’État, Pierre, qui recevait le Président de la République en notre laboratoire, lui dit : « Puisque votre Gouvernement doit désaffecter les églises, on ne saurait mieux faire, en ce siècle scientifique, que de les transformer en laboratoires. Un petit morceau de Notre-Dame me suffirait. »
Cela dit, j’aimerais bien vous parler de quelque chose que j’ai fait de ma vie.
Bien, certainement, faites !
Durant la Grande Guerre, celle de 14-18, j’ai bataillé ferme pour mettre mes découvertes au service des victimes de cette immense boucherie.[8] Que pouvais-je y faire ? Je ne pouvais pas être un poilu, c’était exclu. Je ne pouvais pas être militaire, me mêler directement à la bataille. J’ai donc choisi de faire ce que je savais faire : mettre au service des victimes mes connaissances et mon savoir-faire. À l’époque, la radiologie n’était pas répandue et ses utilisations potentielles mal connues, les équipements n’existaient quasiment pas, ni le personnel formé à cette technique appliquée au domaine médical et à la chirurgie. Bien sûr, je n’étais pas médecin, mais à ceux qui soignaient les blessés, les traumatisés, je pouvais amener cette nouvelle technologie qui permettait de voir et de situer précisément – un apport capital pour la chirurgie – à l’intérieur des corps meurtris, les dégâts dans les poumons gazés, les chairs déchirées, les viscères touchés, les os brisés, les morceaux de métal perdus : les éclats d’obus, les balles. Cependant, en plus de convaincre de l’utilité de la radiologie, il fallait également rassembler et créer le matériel adéquat et les produits radioactifs, mener le tout au plus près des lieux de guerre ; il fallait aussi en montrer par l’exemple l’utilisation – et donc pratiquer nous-mêmes sur place. Pour cela, j’ai mis au point un véhicule laboratoire, mené par mon chauffeur-mécanicien-assistant avec lequel nous avons été au front et j’y ai conduit ma fille Irène, encore adolescente, qui resta des mois dans un hôpital belge du côté d’Ypres à faire tourner le laboratoire et à former du personnel. J’ai passé la guerre à développer ces équipements et ce service. Je pense qu’ainsi, on a pu aider à soigner et peut-être sauver bien des gens.
Oh, Madame Curie, seriez-vous restée chrétienne, on vous aurait béatifiée, on aurait fait de vous une sainte.
Je n’ai pas besoin de ce genre de reconnaissance, ni d’aucune. J’ai simplement fait ce que je pensais le mieux. C’est tout ce qu’on peut exiger de soi, c’est aussi la seule chose qui peut apporter un peu de bonheur. Que chacun file son cocon, sans demander pourquoi et à quelle fin.
Soit. Cependant, j’aimerais connaître votre point de vue sur la religion et bien entendu, Dieu.
Eh bien, examinons la religion et Dieu. La religion, ce sont des tas d’opinions contradictoires. Les chrétiens notamment croient – ou peut-être en sont-ils revenus – que l’univers est vieux de quelques milliers d’années. Les hindous croient que l’univers est infini, qu’il va de créations en disparitions, suivies de recréations et de nouvelles dissolutions en un cycle sans fin. Tout cela, les croyants le tiennent de leur Dieu ou plus exactement, de leurs dieux. Tous ces dieux semblent avoir dit des choses fort différentes et les religions se contredisent formellement entre elles. Dès lors, pour ceux qui voudraient croire, la question est : laquelle a raison ou plus sûrement, lesquelles ont tort ? À mon avis, les religions se trompent toutes.
Ah, mais quand même, vous ne pouvez mettre en cause toutes les prophéties.
Pourquoi non ? Elles sont tellement floues, tellement vagues, invraisemblables et intangibles. Si au moins, c’étaient des prophéties précises et vérifiables, telles celles proposées par une de mes lointaines collègues[9]comme « Le Soleil est une étoile » ; ou bien, « Un corps en mouvement tend à conserver le mouvement » ; ou « Tu ne voyageras pas plus vite que la lumière ». Voilà qui, il y a des milliers d’années aux temps où la science ne les avaient pas encore établies fermement, aurait fait de belles prophéties. Et si Dieu voulait se faire voir des humains, pourquoi n’a-t-il pas mis en orbite autour de la Terre un Crucifix gigantesque ? Ce serait là une réplique divine à la théière céleste de Bertrand Russell. Pourquoi votre Dieu si présent dans vos livres est-il si absent du monde réel ? Je vous accorde qu’il en va de même pour tous les dieux.
Et donc, pour vous, Dieu n’existe pas ?
Oh, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Dieu existe bel et bien dans la tête de certaines gens qui veulent y croire et nulle part ailleurs. Le seul endroit où un dieu ou plusieurs peuvent exister et prospérer, c’est dans le cerveau des gens qui y croient. Le mécanisme est le suivant : le besoin de croire naît d’un sentiment d’insécurité et se doit de trouver un objet auquel appliquer la foi ; cet objet qui doit être sacré, c’est Dieu ; la foi en Dieu engendre le Dieu en question, et en retour, l’idée que Dieu existe renforce la foi. Le nombre des croyants augmente la puissance du Dieu et de la religion, puissance qui en retour augmente la force de la foi. Comme vous le voyez, on tourne en rond et on n’en sort plus. Mais un million d’erreurs ne font pas une vérité ; ça fait juste une erreur renforcée par le nombre.
Tout compte fait, Madame Curie, vous êtes bien une athée, même si vous n’en faites jamais publiquement état.
Je suis en effet discrète vis-à-vis de la religion et de Dieu. Je suis passée d’une foi chrétienne enracinée dans l’attachement à la patrie polonaise à une solide et sereine laïcité athée qui trouve sa cohérence et sa raison dans la démarche scientifique. J’ai la conviction que l’athéisme est une pensée pour soi-même. Je la pratique quotidiennement, mais je n’essaye pas d’en convaincre les autres, ni de les y convertir. Mon athéisme, je le tiens par devers moi et pour moi. Je n’ai aucun sens du prosélytisme et je suis persuadée que l’athéisme est son propre maître ; l’athéisme est sa propre loi et il l’applique de sorte qu’il se propage par lui-même. L’athéisme n’a pas besoin d’ostentation, il va de soi. La découverte de l’athéisme ressemble à la découverte de la pensée scientifique. L’athéisme n’est pas une fin, c’est le début d’une exploration de la vie. J’ai pensé que c’était la bonne voie et comme l’écrivit à mon propos Albert Einstein : « Une fois qu’elle a reconnu une certaine voie comme bonne, elle la suit sans compromis et avec ténacité. » J’ai donc persévéré dans mon athéisme, si discret qu’il n’en existe aucune trace dans les biographies qu’on m’a consacrées.
Madame Curie, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine tristesse de vous savoir égarée dans cet athéisme par trop matérialiste si loin de la beauté de la foi de votre jeunesse.
Je ne vois pas en quoi reconnaître que le monde est matière et professer la science et l’athéisme pourraient être une cause de tristesse. N’allez pas voir là une chose triste et sans beauté. Un peu avant ma mort, je disais ceci, qui donne le sens à ma vie :
Je suis de ceux qui pensent que la science est d’une grande beauté. Un savant dans son laboratoire n’est pas seulement un technicien ; c’est aussi un enfant placé en face de phénomènes naturels qui l’impressionnent comme un conte de fées. Nous devons avoir un moyen pour communiquer ce sentiment à l’extérieur ; nous ne devons pas laisser croire que tout progrès scientifique se réduit à des mécanismes, des machines, des engrenages qui, d’ailleurs, ont également leur beauté propre.[10]
L’athéisme établit la grandeur et la petitesse de l’homme et il est le fondement nécessaire de l’être humain sur lequel il se construit et vice versa. Voilà, à mon sens, la voie de l’athéisme.
[1] Radioactive et même radieuse : à plus d’un titre, à la fois en raison du caractère et du tempérament de Marie Curie, mais aussi, évidemment, en raison de son « invention » du radium et de sa très longue proximité avec lui.
[2] Carlo Levi, Raoul Vaneigem, Clovis Trouille, Isaac Asimov, Jean-Sébastien Bach, Bernardino Telesio, Mark Twain, Satan, Savinien Cyrano de Bergerac, Michel Bakounine, Dario Fo, Hypatie, Cami, Dieu le Père, Émilie du Châtelet, Percy Byssche Shelley, James Morrow, Denis Diderot, Louise Michel, Jean Meslier, Alexandre Zinoviev, Edgar Morin, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Terry Pratchett
[3] Francis Blanche, in Babette s’en va-t-en guerre (1959).
[4] Janine Trotereau, Marie Curie, Folio Biographies, Gallimard, Paris, 2011, 356 p.
[5] Notamment : Irène Joliot-Curie, Marie Curie, ma mère, Plon, Paris, 2022, 103 p.
[6] OVRAAR : voir note dans Carlo Levi.
[7] Comme disait Alfred Jarry lors de la présentation de sa pièce UBU ROI, au Théâtre de l’Œuvre à Paris en 1896.
[8] Marie-Noëlle Himbert, Marie Curie. Portrait d’une femme engagée 1914-1918. récit, Actes Sud, Arles, 2014, 220 p.
[9] Il s’agit de Ellie Arroway, une scientifique astrophysicienne, personnage centrale (ben quoi, on doit féminiser !) du roman Contact de Carl Sagan. Voir notamment pp 215 sq. Carl Sagan, Contact, Pocket, Paris, 1997, 570 p.
[10] Janine Trotereau, op.cit., p.295
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