Plutarque ou quand l’athéisme vaut mieux que la superstition 

Patrice Dartevelle

Le temple d’Apollon à Delphes dont Plutarque était l’un des prêtres

Et plus loin : 

Qui nierait que les mots les plus élogieux vont à l’athéisme ?


[1] Plutarque, Vie de Périclès, 32,1.

[2] J’ai utilisé Cicéron, la nature des dieux, traduit et commenté par Clara Auvray-Assayas, Paris, Les Belles Lettres, collection La roue à livres, 2002.

[3] De natura rerum, I, XVI, 43.

[4] Op.cit I, XIX, 49.

[5] Daniel Babut, La religion des philosophes grecs, Paris, PUF, 1974, chapitre V, pp. 139-171.

[6] De natura deorum, I, XVII, 45.

[7] Op cit I, XVII, 45.

[8] Op cit I, XVIII, 48.

[9] Op cit IXIX, 51.

[10] Op cit I, XIX, 52.

[11] Bien entendu, Plutarque ne s’est jamais perçu comme un médio-platonicien. Le concept a été forgé en 1908 par K. Praechter, ainsi que le rappelle Carlos Levy in « Chronique de philosophie antique. Plotin lecteur d’Épicure. À propos d’un livre récent », BAGB,2023/2p. 204.

[12] Patrice Dartevelle, « Foi, religion, croyance : de quoi parle-ton ? », in Pourquoi croit-on en Dieu, Bruxelles, ABA Éditions, 2023, pp 19-23.

[13] Daniel Babut, Plutarque et le stoïcisme, Paris, 1970, p. 515.

[14] Ibid p 518.

[15] Françoise Frazier, « Philosophie et religion de la pensée de Plutarque », in Études Platoniciennes, 5 (2008), pp 41-61.

[16] John Scheid, Religion et piété à Rome, Paris, Éditions La Découverte, 1985, voir p.p 133-134. J. Scheid, professeur au Collège de France, est l’un des meilleurs spécialistes de Rome et de la religion romaine.

[17] Plutarque n’est pas l’inventeur du mot (atheotès) que l’on trouve déjà chez Platon, Lois, 967c.

[18] Je lis le texte et la traduction de Jean Defradas, Jean Hani et Robert Klaerr, in Plutarque Œuvres morales, tome II, Collection des Universités de France, Paris, Les Belles Lettres, 1985, pp 239-267 pour l’introduction, le texte et la traduction (ceux-ci vont des pages 248 à 267), et pp 344-351 pour les notes complémentaires.

[19] C’est l’interprétation de Tim Whitmarsh, Battling the Gods – Atheism in the Ancient World, Londres, Faber & Faber, 2016, 290 p., voir p. 228.

[20] Paul Veyne, « Prodiges, divination et peur des dieux chez Plutarque », in Revue d’histoire des religions, 1999, pp. 387-442, voir p.436.

[21] Je lis le texte et la traduction de Christian Froidefond, in Plutarque, Œuvres morales, Tome V, 2e partie, Traité 23, Isis et Osiris, Collection des Universités de France Paris, Les Belles Lettres, 2022.

[22] Tim Whitmarsh, op.cit, p.230.